Assis au coin d'un balcon fleuri d'œillets pourpres,
Un petit garçon égraine dans l'azur du ciel les sons
De ce prénom clair qui l'entraîne et peuple sa mémoire.
L'heure tourne au zénith d'un pas antique et preste.
L'enfant dessine, à l'encre noire de Chine,
Le pont de l'Alma, et puis encore,
Au fil de temps d'Ibérie lointaine et rauque,
Celui des amants dans les bras du Tage...
Tandis qu'à présent, l'être impalpable et sûr,
Celui, si charmeur et serein, qui enveloppe son destin,
Depuis le premier soir et pour toujours
Couvre de baisers ce petit front soucieux
Marqué de l'amour du père.
Un petit garçon égraine dans l'azur du ciel les sons
De ce prénom clair qui l'entraîne et peuple sa mémoire.
L'heure tourne au zénith d'un pas antique et preste.
L'enfant dessine, à l'encre noire de Chine,
Le pont de l'Alma, et puis encore,
Au fil de temps d'Ibérie lointaine et rauque,
Celui des amants dans les bras du Tage...
Tandis qu'à présent, l'être impalpable et sûr,
Celui, si charmeur et serein, qui enveloppe son destin,
Depuis le premier soir et pour toujours
Couvre de baisers ce petit front soucieux
Marqué de l'amour du père.
Corinne Medina-Saludo (1961- ). Source: Bonjour Poésie.
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