Comme un nuage
La vue de ma rue au soleil
M'emplit d'une joie apaisante.
Je fais une pause, en éveil,
L'âme certes reconnaissante.
Un vent léger court et caresse
Les plantes et la haie du jardin.
C'est une journée de tendresse;
Le temps semble lent et câlin.
L'écureuil en m'apercevant,
S'approchera de moi bientôt.
Je le sais craintif et gourmand,
J'ai pour lui un bout de gâteau.
Face aux érables et à leurs ombres,
Dans ma douce réalité,
Je pense soudain au grand nombre,
À la tragique iniquité.
7 octobre 2008
Suzanne Walther-Siksou. Source: Bonjour Poésie.
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