La nocturne du béton
Le grésillement du feu rouge
Éteint en moi l’envie de vert ;
La complainte des pneus qui bougent
Lisse en basses mes fins de vers.
En accélérations rageuses
Les voitures filent. Moi, pantois,
Loin des lumières tapageuses,
Je fixe la lune sur les toits.
La lune blanche, vive et pleine
Fait pleuvoir son incertitude ;
L’heure tardive étend sa peine
Sur le noir de la multitude.
Kieran Wall. Source: Bonjour Poésie.
Merci pour la découverte ! Bon dimanche !
RépondreSupprimerBon dimanche et merci à toi!
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