Chant lunaire
La lune semble pleurer sa solitude
Bien que brillante elle n'est qu'un vaste désert
Où les âmes en peine pleines d'incertitudes
Cherchent en vain le semblant de lueur qui l'éclaire.
Soleil! Es-tu vraiment la source de vie?
Ne fais-tu qu'éclairer un vaste cimetière.
Tout ce temps à chercher la chaleur infinie
Pour trouver un illuminateur de pierre...
– Je ne serai jamais délivré de mes mots
Ils continueront insolents à crier
Frappant mon crâne de lourds et déments échos
Saturant mon esprit pour toujours enchaîné.
Benjamin Jichlinski (1990- ), A jamais perdu, Pailly, éditions du Madrier, 2013.
Encore un poème que je découvre et dont j'apprécie le teneur.
RépondreSupprimerJe lui a trouvé de belles ambiances aussi, un peu dans l'esprit de Jules Laforgue.
SupprimerMerci d'être passée pour ce Dimanche poétique et bonne semaine à toi!
Eh bien, je ne connais pas Benjamin Jichlinski mais j'aime beaucoup, merci pour la découverte !
RépondreSupprimerC'est un poète suisse bien de notre temps, mais je ne sais pas s'il a publié de nouveaux recueils récemment.
SupprimerMerci pour ton passage et bonne semaine à toi!