Tristesse
Quand le jour grisonnant vomit sa nostalgie,
Les fleurs au vent du soir replient leurs doux pétales
Et s'endorment chantant leurs douces pastorales.
Parfums vertigineux et troublante égérie!
Les fleurs au vent du soir replient leurs doux pétales.
La blême luciole allume sa bougie,
Parfums vertigineux et troublante égérie!
Un souvenir poignant éveille des ombres pâles.
La blême luciole allume sa bougie,
De mon cœur ulcéré s'exhalent de longs râles,
Un souvenir poignant éveille des ombres pâles,
Fantôme hallucinant, torturante magie!
De mon cœur ulcéré s'exhalent de longs râles,
Reliefs amers et cruels de quelque orgie,
Fantôme hallucinant, torturante magie
Qui sont de ma douleur les atroces vestales...
Solange Broillet (1938- ). Martigny, Le Rhône, 12 février 1958.
Hello Fattorius, un sonnet bien triste aujourd'hui mais ô combien sublime... Merci pour ce partage, bien à vous !
RépondreSupprimerHello Aïkà, merci de votre commentaire! Un peu de tristesse en effet pour ce dimanche poétique, d'une auteure totalement oubliée: une belle (re)trouvaille.
SupprimerBonne semaine à vous!