Poupée
Poupée assise, aux yeux gris verts,
Tu ne vois pas que je sommeille,
Ne perçois pas ma longue veille,
Malgré tes yeux tout grands ouverts.
Poupée aimable et bien trop sage,
Ta porcelaine ignore tout
Des plis de ton âme et ton atout,
C'est la froideur sous ton corsage.
Poupée étrange, à mots couverts,
Je vais te dire un peu ma vie,
Tu garderas mine ravie...
Et mes secrets en tes yeux verts.
Claude Seydoux (1947- ). Source: Cercle romand de poésie classique, Mélodies, Sierre, Editions À La Carte, 2002.
Un bien joli sonnet et une ode à ces joujoux qui furent les confidents privilégiés de nos secrets d'enfance !
RépondreSupprimerBonjour Aïkà! En effet, c'est un beau poème - écrit par un spécialiste actuel de la versification classique, s'il en est. Il vaudrait la peine d'être mis en valeur... et lu!
SupprimerAmicales salutations à vous!