J’ai marché, longtemps, longtemps
Sur les pentes sablées
Dans la tourmente du vent
Sans savoir où aller
*
Où poser mes accords
Dans les nuits où les vagues
S’échappaient au-dehors
En d’énormes zigzags
*
J’ai marché, cœur au front
Espérant retrouver
La trace de ces buissons
Où j’aimais me cacher
*
A l’abri des averses
Dans les gouttes du secret
Qui perlaient ma tristesse
D’un doux son enlevé
*
J’ai marché, encore et encore
Espérant retrouver
Dans mes pas, la mine d’or
Où pouvoir m’arrêter
*
Mais, le ciel m’a conduit
Entre des pans abrupts
Laissant couler ma vie
Sans atteindre le but
Muriel Odoyer (1958- ). Source: Le Dix Vins Blog.
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